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Antigone, Hôte antique"Conférence gesticulée"Ecriture : Christian LacroixMise en scène et interprétation : Christian LacroixCe spectacle existe en deux versions : lycées et collèges Et si nous parlions tragédie ! Pourquoi pas finalement ? Le terme « tragédie » est souvent galvaudé, confondu avec le drame, plus « utilitaire » comme nous dit Jean Anouilh. Elle peut nous paraître d’un autre temps, concernant des personnages qui n’existent plus que dans des livres ennuyeux, n’ayant plus grand-chose à nous dire. Regarder d’un peu plus près ce qui est considéré comme le « berceau du monde occidental » peut nous offrir le recul nécessaire pour ébranler la vision globalisante que nous avons du monde moderne. L’altérité est-elle vraiment incompatible avec la grandeur d’une civilisation ? L’antiquité est anticonformiste tout simplement parce qu’elle n’est pas moderne. A travers l’examen d’une version moderne du mythe d’Antigone, celle de Jean Anouilh, cette « conférence gesticulée » nous invite au carrefour de l’histoire, des mythes et de ce que nous appelons aujourd’hui le théâtre. • Interprétations théâtrales (par le comédien et par quelques spectateurs) Pour être modernes, soyons antiques.Durée de la prestation : 2 heures environ avec une pause de 10 min.
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Aujourd’hui beaucoup se pensent différents alors que les modèles de vie n’ont jamais été aussi uniformes. L’antiquité est un monde complexe, pluriel et changeant. Plus que jamais, elle demeure une source de résistance à la construction d’une société uniforme.
Regarder d’un peu plus près ce qui est considéré comme le « berceau du monde occidental » peut nous offrir le recul nécessaire pour ébranler la vision globalisante que nous avons du monde moderne. L’altérité est-elle vraiment incompatible avec la grandeur d’une civilisation ?
L’antiquité est anticonformiste tout simplement parce qu’elle n’est pas moderne.
A l’époque de Sophocle la tragédie n’était pas un théâtre d’idée. Etait-ce même vraiment du théâtre ? Les chants dominaient là où les textes, pour le public, étaient prétextes, comme des préludes aux stasima, mieux, aux kommos, qui subjuguaient les spectateurs.
A travers l’examen d’une version moderne du mythe d’Antigone, celle de Jean Anouilh, cette « conférence gesticulée » nous invite au carrefour de l’histoire, des mythes et de ce que nous appelons aujourd’hui le théâtre. Cette intervention mêle interprétations théâtrales (par le comédien et par quelques spectateurs), lectures, danse, échanges, visionnages, ainsi qu’une approche technique de certains aspects de l’art théâtral.
Bref, une conférence qui ne cache pas son jeu, pour éprouver en quoi, grâce au théâtre particulièrement, ces grands mythes sont intemporels et nous permettent de réfléchir sur des questions très actuelles.
Corinne Gardiol Présidente de l’association Petit k@you |
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Pour être modernes, soyons antiques |